Paris accueille un nouveau lieu d’exception dédié aux cultures contemporaines africaines et afro-diasporiques.
Passionné par la diversité culturelle ? Voilà ce que tu dois retenir :
- ✅ Lieu pluridisciplinaire pour expositions et débats 🔄
- ✅ Architecture revisitée par Meriem Chabani et Mélissa Dyminat 🏛️
- ✅ Archives photographiques accessibles pour demain 📸
- ✅ Programmation gratuite et ouverte à tous 🎟️
La genèse de la Maison des Mondes Africains et son ancrage à Paris
La création de la Maison des Mondes Africains s’inscrit dans un contexte politique et culturel fort. Annoncée en début 2025, elle trouve ses racines dans la volonté de rapprocher Paris de l’Afrique.
Cette initiative, voulue par l’exécutif, a été dévoilée lors d’un discours d’Emmanuel Macron qui a souligné le besoin de « propager enfin la richesse des sociétés africaines ». Pour en savoir plus, tu peux consulter l’article du Le Monde.
L’ouverture, qualifiée par certains de « fruit d’une lutte acharnée », témoigne d’années de négociations entre ministères et acteurs de la culture africaine. Le chantier, lancé en 2023, a mobilisé experts et artistes.
Le bâtiment, ancien atelier de haute couture, a été reconverti dans le 10e arrondissement, autour d’une vaste salle d’exposition et d’espaces modulables. Le site officiel de la MansA détaille chacune des étapes de transformation.
Aux commandes du réaménagement, les jeunes architectes Meriem Chabani et Mélissa Dyminat ont cherché à créer un lieu fluide. Elles ont sculpté la lumière naturelle et redéfini les circulations pour souligner le dialogue entre matières et volumes.
Le jour de l’inauguration, la foule s’est massée devant les façades rehaussées d’éléments évoquant les masques traditionnels africains. La presse, telle que France 24, a salué l’ambition de cet équipement inédit.
Elisabeth Gomis, fondatrice et directrice générale, évoque un « acte fort » : ouvrir « en grand une porte » sur les expressions artistiques africaines et afro-diasporiques. Son parcours, marqué par une recherche constante de flexibilité institutionnelle, trouve ici son aboutissement.
Les premiers visiteurs, curieux comme critiques, ont souligné la qualité de la rénovation et l’atmosphère conviviale. Sur Paris Secret, plusieurs témoignages relatent l’émotion ressentie à la découverte des espaces.
Tu remarqueras que ce projet dépasse le simple cadre d’un musée. Les Rencontres et Échanges sont pensés à chaque étage, avec des salons de discussion et des territoires d’expérimentation.
À terme, la MansA aspire à devenir un véritable carrefour où chaque visiteur repart enrichi. Cette ambition traduit la place grandissante de la diversité dans le paysage culturel parisien.
En clôture de cette genèse, retiens que la MansA ne se limite pas à un lieu d’exposition : elle ouvre un chapitre neuf dans l’histoire des liens entre Paris et l’Afrique.
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Une architecture repensée pour la Culture africaine et la Diversité
L’architecture de la MansA illustre parfaitement le concept d’hybridité. À l’origine, un atelier de couture, lieu clos et spécialisé ; aujourd’hui, un espace ouvert, modulable et vivant.
Le projet porté par Meriem Chabani et Mélissa Dyminat introduit des perspectives inédites, avec des parois mobiles et des estrades modulables. Chaque niveau propose une lecture différente, évoquant tour à tour la savane, la ville ou l’atelier d’artiste.
Sur le plan technique, l’usage de matériaux biosourcés s’aligne avec les préoccupations environnementales actuelles. Les panneaux en fibre de jute et les plafonds en bambou rappellent des techniques artisanales rencontrées à Dakar ou à Abidjan.
Cette démarche s’inscrit dans la logique d’un dialogue permanent entre tradition et innovation. C’est ce qu’illustre l’article de L’Œil de la photographie, qui met en avant la mise en scène de la lumière naturelle.
Les circulations verticales, quant à elles, empruntent des escaliers suspendus, invitant le visiteur à prendre du recul et à contempler l’ensemble du lieu. Ces passerelles créent des « zones de rencontre » où l’on peut s’asseoir, échanger ou simplement observer.
Un choix fort a été fait concernant le mobilier, inspiré des chaises en bois sculpté d’Afrique de l’Ouest. Chaque pièce, réalisée sur mesure, a été dessinée pour offrir un confort et une convivialité favorisant les Rencontres.
Les murs sont laissés volontairement bruts, parfois ponctués de motifs géométriques. On y perçoit les traces du passé industriel de l’édifice, sublimées par des jeux de textures et de couleurs chaudes.
La dimension immersive est renforcée par des dispositifs numériques discrets, permettant de projeter des contenus vidéo ou des témoignages sonores. Cette complémentarité analogue-numérique sert la mise en valeur des œuvres.
Chaque détail a été pensé pour renforcer l’ancrage dans les Sociétés africaines. Le patio central, planté d’arbres tropicaux, évoque un jardin d’ombre propice à la méditation et à la réflexion.
En somme, cette architecture hybride place au cœur de Paris un espace à la fois ancré dans l’héritage africain et novateur dans sa façon d’accueillir l’art. Ton regard est sollicité à chaque pas, sans jamais t’imposer un chemin unique.

Cette transformation raconte une histoire, celle d’un lieu en quête de sens et d’ouverture. Un exemple phare de réinvention urbaine qui fait écho aux traditions tout en projetant la diversité vers l’avenir.
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Une programmation pluridisciplinaire favorisant les Rencontres et Échanges
La MansA ne se contente pas d’exposer : elle crée du lien. Son calendrier alterne expositions, ateliers, projections et conférences, dans une volonté d’Échanges permanents.
Pour l’inauguration, l’exposition de Roxane Mbanga — jeune artiste parisienne née en 1999 — a posé les jalons de cette démarche. Son travail, oscillant entre textile et vidéo, interroge l’identité et le corps social.
- 🎨 Expositions thématiques : chaque trimestre, un artiste invité questionne un aspect de la culture africaine.
- 🎥 Ciné-clubs et projections : rendez-vous cinéma africain ou afro-diasporique, suivi de débats.
- ✍️ Ateliers d’écriture et de poésie, animés par des auteurs contemporains.
- 🎤 Conférences et tables rondes pour décrypter les enjeux sociopolitiques en lien avec le continent.
- 📸 Résidences photographiques : accueillant des talents émergents pour documenter Paris et l’Afrique.
Ces événements gratuits, annoncés sur Sortir à Paris, encouragent la participation d’un public large : étudiants, familles, professionnels et amateurs d’art.
Les ateliers sont conçus pour être interactifs : par exemple, une session de teinture au batik a permis à plusieurs visiteurs de repartir avec leur propre création. Cette pratique collective rend palpable la notion de partage.
Un atelier en partenariat avec la plateforme Photos Hilarantes a mêlé photographie de faune africaine et humour, illustrant la vivacité de l’Afrique.
Les Rencontres avec les artistes sont valorisées grâce à des séances de questions-réponses. Ceux-ci découvrent souvent à quel point leur travail trouve un écho dans la capitale.
Pour les professionnels de l’image, la MansA propose des masterclasses animées par des photographes de renom, comme Zed Nelson ou Uliano Lucas.
La diversité des médiums s’affiche clairement : peinture, sculpture, installation sonore ou performance. Cette approche reflète l’énergie créative qui traverse la Culture africaine contemporaine.
En terminant une visite, tu repartiras avec un carnet de notes rempli d’inspirations et d’adresses. Cet éclectisme programmatique rend la MansA unique : un véritable carrefour culturel.
Ce foisonnement d’expériences te montre que la MansA n’est pas un simple lieu d’exposition, mais un catalyseur d’idées et de projets, propice aux alliances et aux créations communes.
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Archives et Histoire africaine : un pont entre passé et avenir
Au cœur du projet, l’archive occupe une place centrale. La MansA entend documenter les expressions artistiques africaines pour créer une mémoire collective accessible.
En partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, l’institution collecte photographies, manuscrits et enregistrements oraux. L’idée : ne pas attendre qu’une autre institution ouvre un dossier.
| 📚 Ressource | 📝 Type | 🔗 Accès |
|---|---|---|
| Collections photographiques | 📷 Images argentiques et numériques | 🔒 Sur place et en ligne |
| Revues historiques | 📖 Périodiques anciens | 🆓 Consultation libre |
| Oralités enregistrées | 🎙️ Témoignages audio | 🔓 Consultables sur le site |
| Cartes anciennes | 🗺️ Documents géographiques | 🔒 Accès restreint |
Cette politique d’accessibilité répond à un enjeu majeur : permettre à un public jeune de se saisir de son histoire africaine sans barrières. On projette aussi des bornes interactives.
Sur le plan numérique, la plateforme en ligne héberge des galeries virtuelles et des expositions dématérialisées. Tu peux y explorer des séries de clichés issues des expositions Burtynsky.
En écho à ces initiatives, l’histoire africaine s’écrit désormais avec des outils modernes. Les archives deviennent un terrain vivant où l’on repense les récits, les identités et les migrations.
Un projet collaboratif avec l’université de Ouagadougou permet de numériser des écrits de la fin du XIXe siècle. Ces documents, parfois fragiles, retrouvent une nouvelle vie dans une base de données.
La MansA prépare un colloque international sur la restitution des patrimoines, invitant chercheurs et artistes. Cette rencontre sera l’occasion de débattre des méthodes et des enjeux éthiques.
En misant sur l’archive, la MansA pose une question cruciale : comment documenter un continent à partir de ses propres récits ? Cette démarche participative traduit une vraie ambition de réappropriation.
À terme, tu pourras contribuer toi-même à enrichir ces fonds, en partageant témoignages ou photographies issues de tes voyages. L’archive devient ainsi un outil vivant, fédérateur et ouvert au plus grand nombre.
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L’impact socioculturel de la MansA et son rôle dans les Sociétés africaines contemporaines
Au sortir de la première saison, les retombées de la MansA sont déjà tangibles. Les associations locales vantent la qualité des ateliers et la dynamique de Rencontres qu’ils génèrent.
Lors d’un débat sur la migration, la salle était comble. Les échanges ont permis d’aborder des réalités souvent absentes des grands médias. L’article du Point Afrique revient sur cette initiative salutaire.
Un focus sur la santé mentale et la photographie a réuni psychologues et artistes. Grâce à la collaboration avec Konkobo, cette rencontre a exploré comment l’image aide à la résilience.
Plusieurs festivals africains intégrant musique, danse et art visuel ont noué des partenariats avec la MansA. Cette ouverture favorise la découverte de nouveaux talents et consolide les liens entre la France et ses diasporas.
Pour les jeunes artistes émergents, être exposé ici constitue souvent un tremplin vers des galeries internationales. Certains d’entre eux ont déjà remporté des prix prestigieux, comme les Sony World Photography Awards.
Les retours du public confirment l’intérêt pour une offre culturelle inclusive et engagée. Des visiteurs confient avoir découvert des aspects méconnus de la Société africaine, de ses traditions et de ses enjeux contemporains.
La MansA joue aussi un rôle éducatif, avec des programmes dédiés aux écoles et aux universités. Des modules sur l’Histoire africaine et les techniques artistiques sont dispensés en partenariat avec l’École des Beaux-Arts de Paris.
En parallèle, des résidences permettent à des chercheurs d’immersionner leur travail dans le contexte parisien. L’échange académique renforce la production de savoirs et la compréhension mutuelle.
Pour toi, curieux ou professionnel, la MansA devient un repère où planifier ta prochaine visite ou ton projet de collaboration. Tu peux d’ores et déjà consulter les opportunités de résidence sur le site Samuel Fosso.
L’impact socioculturel de la Maison des Mondes Africains se mesure aussi dans son aptitude à inspirer de nouvelles pratiques artistiques. Cette énergie créative irrigue Paris et au-delà , tissant un réseau de partenariats durables.
Finalement, la MansA s’affirme comme un catalyseur où l’art et la réflexion se nourrissent mutuellement, pour servir la diversité et stimuler les projets de demain.
Qu’est-ce que la Maison des Mondes Africains ?
La MansA est un centre culturel pluridisciplinaire à Paris, dédié à la promotion des cultures contemporaines africaines et afro-diasporiques, avec une programmation gratuite et variée.
OĂą se situe la MansA Ă Paris ?
La Maison des Mondes Africains se trouve dans le 10ᵉ arrondissement, dans un ancien atelier de couture réaménagé pour accueillir expositions et événements.
Comment accéder aux archives photographiques ?
Les archives sont consultables sur place et partiellement en ligne, avec des galeries virtuelles et des bornes interactives accessibles depuis le site officiel.
Quels types d’événements propose la MansA ?
La programmation inclut expositions, conférences, ateliers, projections et résidences artistiques, dans une démarche pluridisciplinaire de rencontres et d’échanges.
Comment participer aux ateliers ?
Les ateliers sont gratuits, ouverts à tous et annoncés sur le site et les réseaux sociaux. Il suffit de s’inscrire en ligne ou de venir directement sur place.




Ce nouveau lieu Ă Paris est vraiment inspirant, un bel hommage Ă la culture africaine.
La Maison des Mondes Africains a l’air incroyable ! J’adore cet engagement pour la culture africaine.
La Maison des Mondes Africains est un véritable souffle d’air frais pour la culture à Paris !
La Maison des Mondes Africains est vraiment un espace précieux pour découvrir et célébrer la culture africaine.