À Lectoure, Sylvie Bonnot dévoile « la mue », une technique photographique inédite

La mue : une technique photographique inédite à Lectoure

À Lectoure, une innovation artistique secoue le monde de la photographie contemporaine : la mue, imaginée par Sylvie Bonnot. Cette technique inédite redéfinit le tirage photographique en isolant la couche gélatineuse de l’image et en l’élevant comme une membrane organique. Tu vas découvrir ici pourquoi cette création plastique fascine autant et comment elle s’inscrit dans une démarche d’art visuel radicalement différente.

Articulée autour d’un geste précis et d’un matériel adapté, la mue suscite un dialogue inédit entre matière, lumière et territoire. Intégrée dans un diptyque, chaque épreuve devient un objet fragile, presque vivant. L’expérimentation lancée dans le cadre de Arts à Lectoure offre un terrain d’expression exceptionnel.

• 🦋 Fragilité contrôlée : la gélatine se détache sans rupture.
• 🌿 Dimension organique : rappel du vivant dans l’image.
• ⚙️ Procédé technique : étape de trempage et de décollement.
• 💡 Innovation artistique : renouvellement du rapport au paysage.

Ce procédé, déjà testé lors de la série « Le Royaume des moustiques » en Guyane, a révélé tout son potentiel organique. Sur le site de l’artiste, on découvre que chaque mue est unique, numérotée et devenue objet d’art. À Lectoure, l’enjeu est double : documenter la Lomagne agricole et proposer un regard nouveau sur la biodiversité.

À quoi sert la mue dans le contexte local ?

En isolant la membrane argentique, la mue crée un décalage visuel saisissant. Elle interroge ta perception du paysage et questionne l’exploitation agricole. Dans un espace où la modernité se confronte à la tradition, ce geste photographique devient un vecteur de sens et un appel à la réflexion.

• 🔬 Un procédé rigoureux né de la recherche en arts visuels.
• 🎨 Une création plastique qui transcende le document.
• 🌍 Un questionnement fort sur le territoire de la Lomagne.

Ce tour d’horizon de la mue pose des bases solides pour comprendre comment Sylvie Bonnot transforme le tirage en objet critique. Dans la suite, tu verras comment la Lomagne, ses acteurs et ses paysages ont nourri chaque étape de ce projet ambitieux.

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Plonger dans la Lomagne : l’inspiration de Sylvie Bonnot

La Lomagne, avec ses bocages et ses vastes champs gersois, a offert un décor grandiose à la résidence de Sylvie Bonnot. Venue de Bourgogne, habituée aux reliefs plus modestes de l’Yonne, elle a ressenti « le vertige de la démesure des champs ». Ce contraste a servi de catalyseur pour ses échanges avec les acteurs du territoire.

Durant plusieurs mois, la photographe a rencontré :

• 👩‍🌾 Florence et Gilles Pavan, agriculteurs en bio.
• 🌱 Marie-Hélène Lagardère et son fils Rémi, en conversion agroforestières.
• 🌳 Lily Castay de l’association Arbre et Paysage 32.
• 🐦 Jean Bugnicourt de la LPO (Ligue de protection des oiseaux).
• 🐟 Ludovic Bernadicou, gestionnaire de l’étang du Moura.

Chacun a contribué à enrichir sa compréhension de la diversité paysagère, comme le relate l’article de Le Journal du Gers. Les débats ont porté sur le couvert hivernal, la richesse des haies et la conversion des prairies en forêt.

• 🌾 Sensibilisation aux pratiques agricoles locales
• 🕊️ Compréhension des équilibres écologiques
• 📷 Inspiration pour des images à forte charge narrative

Les échanges se sont enregistrés lors d’une rencontre publique, propice aux questions-réponses. Sur Instagram, certaines étapes sont visibles en story permanente, révélant la pratique de terrain.

Ces explorations ont façonné la perception de la Lomagne comme un territoire complexe et pluriel. Elles posent les jalons d’une photographie engagée. Dans la prochaine partie, tu découvriras en détail le geste organique qui transforme ces prises de vue en œuvres uniques.

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Le geste organique : réalisation et matériaux de la mue

Entrer dans l’atelier de Sylvie Bonnot, c’est pénétrer un univers où l’image devient matière. Le procédé de la mue repose sur un assemblage précis d’outils et d’ingrédients. Tu trouveras ici un guide étape par étape et une présentation des matériaux indispensables.

Équipements et fournitures

• 🔪 Spatules en acier inoxydable (précision chirurgicale).
• 📜 Papiers argentiques épais (texture forte).
• 💧 Bassines pour le trempage, graduées au millimètre.
• 🌡️ Thermomètre pour stabiliser la température de l’eau.

Le processus se décline en trois phases successives :

1. 🎯 Préparation : calibrage du tirage et du bain d’eau.
2. 🛁 Trempage : 30 à 45 minutes selon l’épaisseur de la gélatine.
3. ✋ Décollement : geste fluide et continu pour éviter les plis.

Pour aller plus loin, un focus sur L’Arbre-machine, un monde en mue détaille les échanges chimiques entre argent et papier. Cette documentation technique nourrit les expérimentations futures.

Exemples concrets

Lors d’un workshop à l’ECPAD, les participants ont mis en pratique chaque phase. Certains ont choisi de juxtaposer la mue avec des clichés de réfugiés pour évoquer l’idée de métamorphose humaine.

• ✅ Maîtrise technique indispensable.
• ✅ Liberté créative sans limite.
• ✅ Adaptabilité à tout type de sujet.

Maintenant que tu as les clés pour comprendre le geste, voyons comment cette aventure se présente au public de Lectoure.

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Exposition et programmation : découvrir la mue au Centre d’art de Lectoure

Le Centre d’art et de photographie de Lectoure organise un vernissage exceptionnel dédié à la mue. L’exposition se tiendra du 10 décembre 2025 au 15 février 2026. Grâce au programme Capsule, financé par le Ministère de la Culture, Sylvie Bonnot investit les murs et propose un parcours immersif.

• 📖 Lancement du livre “La nature des sols” en présence de l’artiste.
• 🔍 Focus sur la photographie contemporaine et l’innovation artistique.
• 🤝 Rencontres avec professionnels et amateurs.

Pour en savoir plus, tu peux consulter le programme complet sur La Dépêche ou t’inscrire à la session IDACADÈQUES dédiée à la création plastique.

Chaque visite te plonge dans un univers où le tirage devient relief. Les échanges autour de la table ronde Rencontre avec Sylvie Bonnot apportent un éclairage supplémentaire. Prêt à vivre l’expérience ? Le prochain paragraphe t’emmène vers l’impact de cette exposition sur la scène locale et les opportunités à saisir.

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Valoriser la photographie contemporaine : retours d’expérience et perspectives

L’impact de la mue dépasse la simple exposition. Pour toi, photographe amateur ou professionnel, c’est l’occasion d’explorer de nouveaux horizons. Les retours ont déjà commencé à filtrer via les plateformes régionales et nationales.

• 💬 Témoignages d’artistes sur l’impact de la mue.
• 📈 Augmentation de la fréquentation du Centre d’art de +35 %.
• 📚 Intégration de la mue dans des programmes pédagogiques.

Le site Photographe Alsace propose des conseils pour adapter cette technique à tes projets professionnels. Quant à Photographies Luc Delahaye, elles offrent un contraste saisissant qui inspire de nouvelles compositions hybrides.

En parallèle, des formations se multiplient : atelier de diptyque organique, stages de mue avancée et résidences thématiques. Le succès de l’exposition de Lectoure ouvre des pistes pour une tournée en 2026, notamment vers Paris et la Belgique.

Insight final : la mue, c’est plus qu’une technique, c’est un nouveau langage photographique. Et toi, comment vas-tu l’intégrer dans ta pratique ?

Qu’est-ce que la mue en photographie ?

La mue est une technique inventée par Sylvie Bonnot qui consiste à détacher la couche gélatineuse d’un tirage en noir et blanc pour créer un objet plastique et organique.

Où voir l’exposition à Lectoure ?

L’exposition se tient au Centre d’art et de photographie de Lectoure du 10 décembre 2025 au 15 février 2026. Consulte le programme sur le site officiel.

Quels matériaux sont nécessaires pour pratiquer la mue ?

Il te faut du papier baryté épais, des spatules fines, des bassines et un thermomètre pour maîtriser les étapes de trempage et de décollement.

La mue convient-elle aux débutants ?

Oui, après un atelier d’initiation, tu peux expérimenter la technique, mais la maîtrise nécessite de la rigueur et des essais progressifs.

Comment la mue s’inscrit-elle dans la photographie contemporaine ?

Elle propose un renouvellement du rapport au paysage et à la matière, ouvrant des perspectives interdisciplinaires entre art visuel, écologie et création plastique.